Les copechagnièrois de la Nouvelle-France








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Les Thomelet- Badreau :

Thomelin, le nom est porté dans la Sarthe et en Bourgogne (Nièvre, Yonne). C’est un diminutif de Thomel, lui-même diminutif de Thomas. Avec d’autres suffixes : Thomelet (Vendée, Loire-Atlantique), Thomelier (Ile –et-Vilaine), le domaine de Thomel), Thomelot (Ille-et-Vilaine, Manche). Les premiers Thomelet apparaissent dans les tables de baptême qu’à la fin du XVIIe siècle, en 1695 avec le baptême de Margueritte Thomelet, fille de Louis et de Marie Boucard.

Un autre Pierre épouse Marie Cailleau, ils ont eu au moins 5 enfants : Marie épouse le 25/6/1738 à la Copechagnière Pierre Chapelleau, son cousin du 3ème au 4ème degré, en présence de ses deux frères, Pierre et Louis Thomelet, de son beau-frère Louis Bady (il est marié à Louise Thomelet), Louise est mariée à Louis Bady et décède le 13/11/1642 à la Copechagnière, peut-être un fils Pierre Thomelet ?, Louis ; il épouse Marie-Anne Bossis le 5/2/1643 à la Copechagnière, Pierre est enterré le 14/1/1639, à l’âge de 28 ans en présence de son frère Louis Thomelet, Jeanne épouse le 11/2/1644 à la Copechagnière Pierre Bertraud.

Les Thomelet sont des tanneurs. Leur tannerie se trouvait à l’emplacement de notre mairie.

dsc02035 (3).jpgdsc02035 (2).jpgdsc02096.jpg

Plan du bourg, la tannerie Thomelet, le ruisseau «  le Bouvreau » alimentant la tannerie.

Geneanet recense :

  • 1303 individus Thomelet en Europe, 1286 en France : Pays-de-Loire 890 (Vendée 869) et Champagne-Ardenne 232 (Marne 230)

  • 393 individus Thomelet en Amérique du Nord, 390 au Canada.

  • 4262 Badreau en Europe, 4256 en France ; Pays-de-Loire 3795(Vendée 3620)

  • 31 Badreau en Amérique du Nord ; 23 au Canada.

Dans les registres de la Copechagnière :

-1) Thomelet Pierre marié avec Vallais Françoise auront 3 enfants nés à la Copechagnière ; Catherine X/12/1695, un fils ? X/8/1699, Jeanne X/3/1698 mariée avec Gendron Jacques et auront un fils Gabriel 27/7/1741 au bourg.

-2) Thomelet Louise mariée avec Baty Louis auront un fils Jean 28/8/1739 au bourg

-3) Une autre Thomelet Jeanne, sœur de Louis, mariée avec Baty Jacques (neveu de Jacques et Etienne Baty, fils de Louis) 8/2/1744, auront 5 enfants ; Jacques 13/4/1746, Louis 4/5/1748, Jeanne 2/10/1750, Catherine 3/8/1754 et Pierre 10/2/1758. Le frère de Jeanne ; Louis de son 1er mariage avec Marie-Anne Bossis ( sœur de Pierre Bossis) le 5/2/1743 et auront 3 enfants ; Marie-Anne 16/6/1745, Louis 6/4/1746 et Jeanne 5/1/1744 mariée avec Joyau Jean des Brouzils , charpentier ( fils de René et Margueritte Vinet) , le 4/5/1765 et auront 16 enfants ; un mort né 7/3/1767, Jean 27/5/1768, Louis 4/7/1769, Jeanne 15/3/1771, Jacques 26/8/1772, une autre Jeanne 18/12/1773, Pierre 7/5/1775, M. Nicolas 11/10/1776, Marie-Anne 14/7/1778, en 1780 3 naissances ? Marie 17/1, Jeanne 30/3, Marie 29/11, Louise 24/2/1782, Alexis 30/6/1783, Alexandre 11/7/1785, René 17/12/1787. Louis de son 2ème mariage avec Catherine Peau (fille de Clément et Marie Mignet) auront 2 enfants ; Louis 17/2/1760 et Marie 20/12/61, mariée avec Pierre Boisseau 38 ans, tisserand à Boulogne (fils de Nicolas et Catherine Hermouet) 28/7/1799, auront un fils Bazile 27/4/1802.

-4) Thomelet Pierre marié avec Marie ou Françoise Caillaud auront 2 enfants ; Marie mariée avec Chapleau Pierre, 20/6/1738, auront 4 enfants ; Marie-Anne 5/2/1745, Jacques 23/7/1747, Jeanne 18/3/1750 et Marie 28/9/1793. (Pas d’erreur, ce qui s’appelle un retour de foire !) et Pierre marié 13/2/1776 avec Marie Anne Hullin de Chauché ( fille de Nicolas et Jeanne Boisseau) auront 4 enfants ; Pierre 8/10/1779, Marie-Madeleine 18/7/1782 et Jeanne 14/11/1776 mariée à 30 ans avec Zacharie-Antoine Richard 24 ans ( fils d’Antoine et Marie Bertrand) le 1/2/1806 et auront 2 enfants Jean 18/10/1807 et Louis 4/9/1812.

-5) Thomelet Louis (fils de Louis et Catherine Durand) 39 ans, laboureur, marié 31/10/1798 avec Catherine Renaudin 39 ans (fille de Nicolas et Marie Laporte).

Pour Badreau ; Badreau Louise mariée avec Louis Chedaneau auront 2 enfants ; Pierre X/6/1700 et Marie-Anne X/1/1702.

La Normandelière :

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Cadastre napoléonien 1880

Les premières traces d’habitations de La Copechagnière à la Normandelière

Probablement une ancienne motte féodale dépendante de la Chevasse,

1) Au Moyen-âge, les « Normandeau » possédaient la Normandelière et la seigneurie de la Chevasse pour passer ensuite aux Aubert. La Normandelière viendrait du nom du propriétaire Normandeau (ce nom serait un diminutif de Normand porté notamment dans l’Indre-et-Loire et Vienne. Avec d’autres suffixes : Normandin, Normandon. Mais une autre version vendéenne de Normand ; origine de Normandie, ou appartenant au peuple Normand. C’est dans le Nord-Pas de Calais que le nom est le plus répandu ; variante Norman et variante bretonne Normant. Ces noms seraient d’origine des invasions vikings.

sans-titre (71).pngmedium.jpgHéraldique famille Aubert

2) Jacques Aubert I, écuyer, se qualifie de seigneur de la Normandelière et de la Chevasse. Il reçoit, le 3 novembre 1543, de Jean Bertomieux, la déclaration de plusieurs terrages situés près du village de la Chevasse en sa dite seigneurie. Propriétaire aussi de Choisy et de l’Enclave de Saint-Denis-la-Chevasse, en vertu de ce partage , apporta ces terres par son mariage avec Perrette Chabot, dame de la Chabotterie, la Babinière, la Raslière,la Faguelinière, la Nouzière,le Retail,etc…épousa le même jour que son frère , le 11 février 1554, dans la maison de la Chabotterie, où Choisy et l’Enclave et restèrent jusqu’à la Révolution à la Chabotterie ,après avoir passé successivement aux familles Darrot, Thomasset, de la Fontenelle et de Groué .Jacques Aubert eut de Jeanne Ayrault ;

a)Jacques, dit le Jeune, écuyer, seigneur de la Normandelière, la Chevasse, Choisy,l’Enclave de Saint-Denis-la-Chevasse, épousa Perette Chabot le même jour que son frère 11 février 1554, dame de la Chabotterie , la Babinière, la Raslière, la Faguelinière, la Nouzière, le Retail, etc ..De Saint-Sulpice-le-Verdon. Il mourut à la Chabotterie, le 1er septembre 1573, et Perette Chabot épousa en secondes noces, en 1576, haut et puissant Gabriel Darrot, chevalier, seigneur de la Fromentinière, la Fresnaye, Boisdane, chevalier de l’Ordre du Roi, veuf de Louise de Crunes. Gabriel Darrot est qualifié également de seigneur de la Chabotterie, qu’il habita presque constamment jusqu’aux partages passés avec son beau fils, Jean Aubert, le 7 août 1593. Perette Chabot, à qui l’on doit une partie des constructions du château de la Chabotterie, mourut à la Chabotterie, le 19 décembre 1577, ne laissant d’enfants que de son premier lit : Jean qui suit ;

blason_fam_fr_chabot2.svg.pngHéraldique famille Chabot

3) Jean Aubert, chevalier, fut seigneur de la Chabotterie, de la châtellerie de Choisy dite de Rocheservière en partie, du fief de l’Enclave de Saint-Denis-la-Chevasse, de la Normandelière, la Chevasse, la Babinière, le Retail, etc., en vertu du partage des biens de ses père et mère passé avec sa sœur et son beau-père, Gabriel Darrot , par acte du 7 août 1593, fait à la Fromentinière devant Rigaudeau et Legeay, notaires de la Cour de la Flocellière . Il naquit à la Chabotterie, le 3 février 1562, et épousa à l’âge de seize ans la fille du second mari de sa mère, Gabrielle Darrot, suivant contrat passé à la Chabotterie le 16 janvier 1578. Décédée le 15 octobre 1596, Jean Aubert se remaria, à la Chapelle d’Indret (Loire-Inférieure), le 10 septembre 1597, à Marie Ferré, demoiselle de Pouillac, dame d’honneur de la reine douairière Louise de Lorraine, veuve d’Henri III. Elle fut «  curatrice en justice » de son mari. Veuf à nouveau, il épousa en troisièmes noces, en 1613, Louise de Fiesque, fille de Paul-Emile, chevalier, seigneur de la Sénardière (Gorges), etc., gentilhomme de la Chambre du roi et de Préjante de Bellozac. Un grand nombre de contrats furent passés par Jean Aubert, parmi lesquels nous pouvons citer : le 25 juin 1578, aveu du Vieux Château de la Nouzière ( la Jonchère) au baron du Poiroux ; les 19 juillet et 10 septembre 1599, hommage et dénombrement de la seigneurie de la Chabotterie ; le 6 février 1606, aveu de Choisy et de l’Enclave de Saint Denis ; le 8 juin 1611, foi et hommage à Palluau de sa seigneurie du Retail-Cantinière ( Saint-Pierre-de-Luc) ; donation mutuelle entre époux du 8 août 1616 ; de nombreux procès ; et enfin , le 19 septembre 1624, l’ordonnance de l’intendant du Poitou Amelot et trésorier de France Thoreau le reconnaissant «  comme noble et issu de noble lignée ». Ce fut ce seigneur qui, avec son beau-père, eut à soutenir, au mois de novembre 1588, l’attaque du duc de Nevers, et qui vit démanteler son château qu’on venait récemment d’agrandir. Les guerres de Religion terminées, il entreprit de nouveaux travaux afin de réparer les désastres passés : on lui doit la tour carrée de la Chabotterie, achevée en 1611. Jean Aubert mourut à la Chabotterie, le 1er janvier 1627, et fut enterré dans l’église de Saint-Sulpice le surlendemain, sans laisser d’héritiers directs, bien qu’ayant eu des enfants de chacune de ses trois alliances. De Gabrielle Darrot naquirent : Henri, écuyer, né à la Chabotterie le 16 décembre 1581, y mourut le 31 janvier 1606, «  dernier survivant » des enfants de Gabrielle Darrot ; il est encore question de sa succession dans un jugement du 21 août 1655. Louis, né le 20 avril 1593, aurait vécu jusqu’en 1605. Marie, décédée à la Chabotterie, le 3 novembre 1604. De Marie Ferré sont issues ; Marie, née le 7 septembre 1598, morte jeune. Françoise, demoiselle de Choisy, née le 23 mars 1600, morte à la Sénardière le 9 juin 1616, enterrée à Saint-Sulpice le 11. De son troisième lit avec Louise de Fiesque il eut ; Anne, née à la Sénardière le 28 avril 1614, enterrée dans l’église de Gorges, le 11 juin suivant.

darrot_ou_arrot_d.jpgHéraldique des Darrot

4) Hélène Darrot, fut la principale héritière de son grand-oncle, comme aînée des enfants de Gabriel Darrot, marié à Charlotte des Nouhes en 1605 , lequel était fils aîné de Charles Darrot et d’Elisabeth Aubert ; elle devint donc en 1627 dame de la Chabotterie, l’Enclave de Saint-Denis-la-Chevasse, Choisy, alias la châtellerie de Rocheservière en partie, la Normandelière, la Babinière, la Marzelle, la Faguelinière, etc ;, fiefs qu’elle apporta à son mari. Elle épousa, le 9 mai 1633, son oncle à la mode de Bretagne, Gilbert Darrot, chevalier seigneur de l’Eulière, devenu lieutenant colonel du régiment de Brezé, fils de Gilbert, chevalier, seigneur de l’Eulière, et de Célestre Bruneau de la Rabastelière. Ils reçurent de nombreux aveux de leurs vassaux de la Chabotterie, mais ils habitèrent plus fréquemment le château de la Fromentinière (la Flocellière), car ils donnèrent à bail les seigneuries de la Chabotterie, de la Normandelière et de la Babinière à André, puis à Toussaint Marchegay.

wpf62247db_05_01 (2).jpgMarchegay ; famille protestante du Bas-Poitou dont on trouve les traces en Talmondais dès le début du XVe siècle ; dans le courant de même siècle, elle est venue se fixer dans la région de Chantonnay (Puybélliard) et a formé de nombreuses branches. Toussaint , marchand au bourg de Chantonnay en 1590 et 1662 et André , sieur de la Simignonnière à Saint-Hilaire-le-Vouhis, en 1643 , il acquit une portion des fiefs et tènements du Bouchou et du Bonifou où il bâtit la Marchegaisière ; il épousa vers 1640, Jeanne Robin, dame des Davières à Pouzauges ,( Sara Robin née en 1573 ; mère de Spaciente Rabeau , serait-elle de cette famille ?) se fixèrent à la Roussière de Saint-Fulgent, Jeanne Robin est décédée en 1647, et son mari toujours protestant, en 1679.

Hélène Darrot fut obligée de donner partage aux autres héritiers de Jean Aubert, qui laissait à sa mort le domaine de la Chabotterie, à l’époque de sa plus vaste étendue. Elle abandonna à sa sœur cadette, Charlotte Darrot ( mariée en 1ères noces à Guy de la Ramée, dont une fille unique , Marie, mariée à Charles de Ruays, chevalier ,seigneur de la Guerche, dont postérité ; 2èmes noces à Pierre Thomasset, chevalier, seigneur de la Boislivière, sans postérité), les métairies du Fossé, de l’Hôpitaud, la Siffraire, la Chironnière, la Séguinière, la Boulaye, la Rogerie, plus une partie de la châtellerie de Choisy, le tout sous le parage de la Chabotterie. Il lui fallut enfin partager ses cousins des Nouhes, issus du second mariage d’Elisabeth Aubert avec Jacob de Crunes, et elle leur laissa la seigneurie de la Normandelière, etc. Elle procéda à ces différents partages après la mort de son mari, décédé en 1642, et mourut au mois de décembre 1669, ayant eu six enfants, tous nés à la Fromentinière ; Gilbert, Gabriel, Charles, un autre Gabriel, Aimée et Gabrielle.

Jacob de Crunes

Du XVIe au XVIIIe siècle, les protestants français ont souvent choisi pour leur progéniture des prénoms bibliques, moins courants que ceux portés par les catholiques. Par ailleurs, et peut-être surtout, ils voulaient prendre leur distance avec le culte des saints et des morts dont ils reprochaient la pratique aux catholiques. La Bible, et plus rarement l’Antiquité, allaient fournir la solution. Ce choix n’a pas toujours été systématique puis s’est atténué ou a disparu en France aujourd’hui. Lorsqu’à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 (par l’Edit de Fontainebleau) de nombreux protestants ont dû abjurer leur religion pour garder leur vie, leurs biens, et leurs droits de citoyens français, ils n’ont en général pas changé de prénom. Mieux certains ont continué à donner à leurs enfants des prénoms «  protestants ». Mais, accusés d’être retombés dans l’hérésie protestante ou parfois même la sorcellerie, les biens de certains ayant été saisis et mis sous séquestre pour cause de protestantisme, ils ont dû composer en accolant au prénom protestant un prénom catholique. (René-Richard de Crunes, grand-père de Jacob)

Isaac des Nouhes, marié avec Rachel de Crunes le 4 janvier 1615, seigneur de Pally et de Beaumont (Chantonnay), fût la longue liste des Nouhes de la Normandelière.

100px-blason_ville_fr_oise_marquéglise.svg.pngCette famille remonterait à la conquête de la Gaule par les Francs et à la constitution des premiers fiefs. Ce qui est incontestable, c’est qu’elle est d’ancienne chevallerie, et que, dès le XIII è siècle, elle occupait une grande situation en Poitou. En 1217, St-Louis adresse au seigneur des Nouhes, pour le convoquer à la Croisade, une patente en lettres d’or sur grand vélin. Le seigneur des Nouhes suit le saint Roi en Egypte et pour le récompenser d’un acte de vaillance, Saint-Louis détache de son manteau royal une fleur de lys d’or, autorisant le chevalier croisé à la placer sur sa bannière. Telle est l’origine des armoiries de la famille Des Nouhes. En 1309, Guillaume des Nouhes est lieutenant –général d’Anjou. En 1330, vivait un Jean des Nouhes qui épousa Marie de la Brosse et lui apporta la Tabarière en dot, qui commence la filiation suivie. En 1336, sa fille Catherine épouse Michea de Béjarry. En 1404, Colin des Nouhes épouse Margueritte Prévost de la Boutetière, dame de la Tabarière ; il a deux fils, auteurs de deux branches de la famille ;

100px-blason_fam_fr_nouhes_de_la_tabarière_(des).svg.png1) La branche aînée ou branche de la Tabarière celle qui sera de la Normandelière. Cette branche riche et illustre, a contracté les plus belles alliances, tant dans la noblesse de Poitou et de Bretagne, qu’à la Cour. En 1572, François des Nouhes épouse, au château de Josselin, Catherine d’Avaugour, descendante des anciens ducs de Bretagne, et devient ainsi cousin des Rohan. Baron de Sainte-Hermine (Vendée), il est seigneur de 54 clochers. Ardent calviniste et compagnon d’armes d’Henri IV, aux côtés duquel il combat à Arques et à Ivry, avec le grade de lieutenant-général. Il ne suit pas le Roi dans sa conversion au catholicisme. Il devient au contraire le protecteur de ses coreligionnaires, tant au Poitou qu’à Paris, et organise pour eux un lieu de réunion et un asile touchant la capitale dans une rue qui, de son nom, s’appelle encore aujourd’hui : rue de la Cour des Nouhes. Il meurt gouverneur de Fontenay-le-Comte en 1604. Son fils, Jacques des Nouhes, a les plus glorieuses destinées. En 1603, il épouse Anne de Mornay, 3ème fille du grand Duplessis-Mornay, dit le pape des Huguenots. Il est créé marquis de la Tabarière, Ste-Hermine et gouverneur du château de Fontenay, fut député du Poitou en 1605, chambellan du Roi Louis XIII, qu’il à l’honneur de recevoir en personne au château de Sainte-Hermine, le 21 avril 1622. Il meurt en 1631. Son fils aîné, Philippe, est lieutenant du prince de Condé, qui le tenait en haute estime, et meurt tout jeune au siège de Bois-le-Duc le 24 août 1629. François des Nouhes, frère de Philippe, est aussi tué à l’ennemi au début de la guerre de Trente-Ans, en 1636, et avec lui s’éteint la branche de la Tabarière. La fortune de cette maison, évaluée à cette époque à plus d’un million de revenus, est partagée entre les trois filles de Jacques des Nouhes ; Charlotte, marquise de Dangeau, mariée en 1632, mère du grand Dangeau, le célèbre courtisan de Louis XIV, Elisabeth , marquise de Juigné, mariée en 1633 et Françoise , marquise de Coigne, mariée en 1645. 2) La branche du Pally : les Des Nouhes du Pally occupent le rang le plus distingué dans la noblesse du Poitou et sont surtout connus sous le titre de comtes de Beaumont-Pally. Ils sont aussi attachés à la foi catholique que leurs cousins de la Tabarrière au protestantisme, et sont pour la plupart officiers dans les armées du roi. Au XVIIe siècle, Jacob des Nouhes, page du Grand-Maître puis chevalier de Malte. Gabriel des Nouhes, frère du précédent, dit le comte de Beaumont-Pally, décoré du collier de l’ordre de St-Michel pour les hauts faits d’armes, s’était beaucoup occupé du dessèchement des marais. Son fils, René des Nouhes, lieutenant des Vaisseaux du Roi, chevalier de St-Louis, blessé grièvement au combat de la Hogue, en 1691. Gabriel des Nouhes de Beaumont, frère de René, abbé des Fontenelles très jeune, de 1675 à 1719, conseiller et aumônier du Roi Louis XIV en 1695, grand-chantre de Luçon et vicaire-général. Joseph des Nouhes, blessé à Fleurus en 1690, cité encore à la bataille de Nerwinde, en 1693, chevalier de Saint-Louis.

150px-blason_famille_fr_goué.svg.pngdsc01947.jpg

Héraldique famille de Goué porte ; d’or au lion de gueules, surmonté d’une fleur de lys d’azur, les armoiries à la Normandelière de la Famille de Goué.

La Normandelière passe par le jeu d’alliance des mariages aux mains de
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