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La loi de 1852 : Prévoyance et RésistanceAmbivalence de l’Etat // au monde ouvrier a permit une pré organisation du monde ouvrier avec le droit de grève en 1864 ; en 1868 l’Empire tolère les chambres syndicales (ancêtres directes des syndicats ouvriers). Napoléon III va essayé de régler la question des sociétés de secours mutuel qui empoisonne le mouvement ouvrier depuis le début du 19ème siècle. Tous ceux qui sont sensibles au mouvement sociale savent qu’il est bon d’encourager la prévoyance car l’Etat n’a pas les moyens d’assister les ouvriers, la prévoyance amène les ouvriers sur la voie de la responsabilité, c’est une modalité de l’intégration sociale. Comment empêcher le glissement de caisse de secours caisse de grève. 1852 : loi sur les secours mutuels : 2 types de sociétés de secours mutuel :
Impose de mettre dans la société un certain nombre de notables comme le curé ou le maire. Le mouvement ouvrier se scinde en 2 :
CM 4 Histoire du syndicalisme Européen 2) Le temps de la tolérance, le manifeste des 60 et la fondation de l’international A partir des 1860s, l’Empereur Napoléon 3 sent la nécessité de se rapprocher de la classe ouvrière car une partie de la bourgeoisie semble se détourner du régime manifeste des 60, le 17 février 1864, publié dans « l’Opinion », ce texte est signé par 60 ouvriers, il marque la distance du mouvement ouvrier par rapport au mouvement républicain. But : appeler à des candidatures ouvrières pour les élections qui sont organisées au niveau local et national. Il y a une rupture avec l’idéal des droits de l’hommes( les corps intermédiaires n’ont pas de statuts, la distinction sociale doit procéder du mérite : idée qu’il puisse y avoir des candidatures propres à un groupe social est exclu) et l’idéal de la révolution française (elle ne reconnaît pas la valeur des intérêts de classe). 1er texte a critiquer cette philosophie universelle on démontrant que l’égalité des droits de l’hommes est une notion abstraite, et que si les ouvriers veulent défendre leurs émancipations sociales, ils faut qu’ils aient leur propre représentant. Le texte est signé par TOLAIN (ouvrier de bronze : militant ouvrier proche des idées de PROUDON : anarchisme) Manifeste des 60 = première marque très forte de l’ouvriérisme qui est un forme de séparatisme social qui questionne la réalité de la république. Il célèbre l’homme banal et rejette le culte du mérite personnel. Le représentant n’est plus qu’un simple échantillon de groupe, il ne porte donc plus des idées qui sont valables pour la totalité de la nation. Stratégie de l’empire = séparer le mouvement ouvrier et l’opposition républicaine. Une délégation ouvrière va à Londres rencontrer les militants ouvriers : 1ère internationale créée officiellement en 1964 et elle réunie au départ 6 pays : RU, France, Pologne, Allemagne, Italie et la Suisse : le texte est rédigé par MARX qui rédige les statuts, il reproduit la pensée ouvriériste. Elle va progressivement s’implanter en France dans la clandestinité autour de trois villes qui sont Lyon, Paris et Caen. Le droit de grève est accordé par la loi du 25 mai 1864 : la grève cesse d’être un délit en France : abrogation partielle de la loi Le Chapelier. 3) La poussée sociale sous l’Empire libéral Acceptation de la tolérance en 1868 des chambres syndicales qui sont formées par des ouvriers qualifiés. Explication des mouvements grèves assez forts à la fin des années 60. Certaines grandes usines connaissent leur première grève comme le Creusot. En Août 1968, l’empire supprime l’article 1781 du code civil ( en cas de conflit le parton est cru sur parole= abrogé). Stratégie de Bonaparte= échec, la France perd contre la Prusse en 1870, l’Empereur est enfermé à Sedan. La République est proclamée le 3 septembre 1870. III) L’année terrible du mouvement ouvrierFormule de Victor HUGO pour désigner la commune de Paris, il symbolise le poète républicain.
La France est envahie et Paris est bientôt encerclé par les troupes allemandes. Le Républicains demandent aux ouvriers de soutenir la République : développement d’un nationalisme ouvrier qui fait hésiter les ouvriers entre un intérêt de classe et l’intérêt national. Les Républicain : GAMBETTA , JULES FERRY , entretiennent l’ambivalence par rapport au mouvement ouvrier et rapportent les grands souvenirs de la 1ère République. Le peuple de Paris est armé, les ouvriers font parti de la garde nationale, ils disposent de fusils et de canons. L’Assemblée prend la décision de quitter Paris et de s’installer à Versailles de peur que la terreur revienne, elle prend des mesures ouvrières : elle supprime la solde des garde nationaux et interdit la presse et fait arrêter des chefs du mouvement ouvrier.
L’insurrection commence quand Versailles veut récupérer les armes de la garde nationale, les parisiens refusent et le 26 mars 1871, ils élisent un conseil de la commune de Paris qui regroupe les différentes tendances du mouvement ouvrier avec des marxistes et des républicains modérés et nationalistes. Le 19 avril 1871, ce conseil rédige et proclame un programme politique qui apparaît beaucoup plus ouvriériste que de l’était le conseil : adoption du drapeau rouge pour la commune, aide aux coopératives ouvrières, gratuité de l’instruction publique et interdiction de travail de nuit pour les boulangers. Ce programme est rejeté de l’assemblée de Versailles, elle lance un appel au pays pour reprendre Paris. invasion par les troupes Versaillaises de la ville de Paris, combats de rue qui durent une semaine : fin mai 1871= semaine sanglante, 20 000 personnes assassinées par les troupes Versailles, certaines assassinées sommairement mur des fédérés ( cimetière du Père Lachaise). Fédéré= nom donné aux ouvriers qui ont prit Paris. La légende dit que c’est au cours de la semaine sanglante qu’a été composé la 1ère internationale avec Eugène POTIER.
40 000 arrestations de communards, le conseil de guerre fonctionne pendant 5 ans : 13 000 ouvriers parisiens sont déportés en Nouvelle Calédonie. Les chambres syndicales sont interdites, on limite la liberté de la presse. En 1872, on revient sur le droit de grève en le limitant très fortement. L’histoire du mouvement ouvrier jusqu’à la commune de Paris, histoire dramatique, le mouvement ouvrier est systématiquement réprimé qque soit le régime : monarchique, impérial ou républicain. Malgré tout, le mouvement ouvrier s’est progressivement émancipé de la tutelle républicaine et il a réussi a structurer sa propre pensée : bases sur lesquels vont se créer les syndicats modernes : question des conditions de rapprochement : Républicain/ Ouvrier. I)COURS 4 : Le mouvement ouvrier de 1871 à 1914IntroductionNaissance des syndicats : 1895= création de la CGT, il va être le syndicat dominant de l’époque, syndicat le plus gros en France. Création d’autres syndicats : agricoles, paysans, employés, instituteurs, regroupements pour les patrons :l’organisation syndicale devient qque chose de courant à la vieille de la guerre de 14.
Journaliste républicain, il fonde en 1872 le cercle de l’union syndicale : fédération de syndicats dominés par la modération, ce groupement rejette l’usage de la violence et de la grève, il prône les coopératives ouvrières. Ce mouvement est soutenu par GAMBETTA et JULES FERRY qui pensent que la république peut se rapprocher des ouvriers
En 1876, les ouvriers Parisiens invitent leurs homologues de province à participer au 1er congrès national ouvrier : Paris 1876. Le mouvement ouvrier passe d’une organisation locale à une tentative d’organisation nationale. Réussite modeste mais 150 chambres syndicales sont représentées à ce congrès. Ce congrès adopte des notions très modérées, il rejette décisions collectivistes, il réprouve la grève et revendique des droits pour les ouvriers et en particulier le droit de créer des caisses de retraite, le droit de former librement des syndicat ou des coopératives.
Elle va donner le droit syndical en France. A la fin des années 1870, les Républicains deviennent majoritaires au sein de l’assemblée nationale, on avait proclamé la république en 1870 , mais les députés étaient majoritairement royalistes. C’est pourquoi la répression avait durée jusqu’aux 70s ; Au début des 1880s, les républicains vont faire passer un certain nombre de lois fondamentales : liberté de la presse ( 1881) et la liberté syndical (1884) Ces lois constituent les principes ou les lois fondamentaux de la république. Ces principes sont tous des lois de liberté. ART1 : abroge la loi Le Chapelier définitivement : par rapport à la coalition et au droit de réunion Abrogation de l’article 291 du code pénal qui interdisait toute association de + de 20 personnes sans autorisation. La loi permet la création libre de syndicats et la création libre d’union syndicale. Loi libérale mais qui pose aussi des gardes fous :
Philosophie de la loi : intégrer la classe ouvrière à la nation, effacer la mémoire de la commune de Paris et tenter de montrer aux ouvriers que la République peut leur faire une place. WALDECK-ROUSSEAU incite les préfets a accepter les syndicats mais même à les encourager : ils peuvent faire œuvre utile, ils considère que le syndicat peut avoir un rôle éducatif
Formule compatible avec le courant modéré des ouvriers. Le problème c’est que au moment où la loi est voté en 1884, les modérés sont devenus minoritaires grâce à l’amnistie des communards et à la diffusion de ce qu’il se passe en Allemagne et au RU, les idées anarchistes et socialistes sont devenues dominantes au sein de la classe ouvrière, les militants rejette la loi WALDECK-ROUSSEAU car :
République radicale beaucoup plus attentive à la question sociale que les générations précédentes. Cette période correspond à la création du ministère du travail , elle correspond aux 1ères grandes lois qui tendent à contrôler le monde du travail : lois fixant la durée légale du travail, lois interdisant le travail des enfants, lois posant le principe d’un congés de maternité, loi protégeant les ouvriers contre les accidents du travail. Les lois qui sont votées sont le fondement du code du travail. Les syndicats se développent autour de Trois idéologies différentes : Marxiste, solidariste et anarchiste
En 1880, les idées de Marx sont connues partout en Europe et les textes fondateurs ont été publiés qques années auparavant. Chaque pays européen a un militant pour les idées marxistes.
Républicain qui a participé à la commune de Paris, il se converti au Marxiste en 1876, il dirige un journal communiste qui s’appelle « l’Egalité ». Il pense que l’émancipation ouvrière viendra de la création d’un parti ouvrier : qui devra prendre le pouvoir et qui devra nationaliser les moyens de production. GUESDE rejette les coopératives ouvrières, toutes les coopératives ou mutuelles sont des associations qui retardent la révolution prolétarienne. Il considère que les mutuelles sont proches de la collaboration avec le capitalisme. Le syndicats ouvriers doivent être la couroi de transmission du parti ouvrier : il refuse que les syndicats soient autonome, ils ne sont que l’instrument de la révolution.
Les militants acceptent les thèses de GUESDE : seul moyen pour améliorer les conditions ouvrières : l’appropriation collective des moyens de production
En 1886, il tente d’organiser à son profit les syndicats ouvriers en créant la fédération nationale syndicale : fédération qui accepte la tutelle du parti ouvrier, elle prétend que les idées essentielles sont d’abor internationales « prolétaire de tout pays, unissez vous ». Ces idées ne parviennent pas à convaincre le monde ouvrier , le monde ouvrier français n’accepte pas d’être sous la tutelle d’un parti politique.
Au congrès de Paris en 1889, LAVIGNE militant guesdiste propose qu’au niveau international on organise tous les ans le 1 er Mai une manifestation ouvrière pour obtenir la journée de 8h de travail.
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