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Bac S 2014 Amérique du nord EXERCICE I : ONDES ET PARTICULES (6 points) Correction © http://labolycee.org Partie A : expérience des fentes d’Young 1. Le point A est au milieu d’une frange brillante, il s’y produit des interférences constructives entre les deux ondes passant par chaque fente. Le point B est au milieu d’une frange sombre, il s’y produit des interférences destructives. 2. En A, les deux ondes sont en phase ce qui correspond aux ondes (a) et (c) En B, les deux ondes sont en opposition phase ce qui correspond aux ondes (a) et (b) (ou (b) et (c) ). Partie B : particule de matière et onde de matière 1. Expérience des fentes d’Young 1.1. Avec un « faible » nombre d’impacts, il semble que les positions d’impacts des électrons sont aléatoires. On ne peut pas donc pas prévoir la position de l’impact d’un électron unique 1.2. Cependant, après un grand nombre d’impacts d’électrons (5000), on reconnaît une figure d’interférences (voir 5000 impacts) d’où l’aspect ondulatoire des électrons tandis qu’avec un faible nombre d’impacts, on observe l’aspect particulaire (un impact aléatoire par électron). Rq : Cette expérience d’interférences particule par particule, met en évidence l’aspect probabiliste du phénomène : on peut au mieux établir la probabilité de présence de l’électron à un endroit donné. 2. Longueur d’onde de matière associée à un électron 2.1. Passage à travers une plaque percée 2 Rq : hors-programme : il faudrait recourir à la formule de la quantité de mouvement en mécanique relativiste p = γ.m.v .1.1. D’après la relation de de Broglie associant une onde de longueur d’onde λ à toute particule en mouvement : ![]() On en déduit que ![]() Soit ![]() En tenant compte de l’incertitude donnée U(λ) = 5×10–13 m = 0,5×10–12 m , on peut écrire : λ = (5,6 ± 0,5)×10–12 m = (5,6 ± 0,5) pm 2.1.2. Données : ![]() ![]() Expérimentalement, on a : D’après le doc.1 Distance séparant les deux fentes b = 0,8 ± 0,2 µm Distance entre la plaque et l’écran D = 35,0 ± 0,1 cm À l’aide du doc.2. déterminons la valeur de l’interfrange : ![]() 4 i = 8,0 µm donc i = ![]() et en tenant compte de l’incertitude des données i = 2,0 ± 0,2 µm Ainsi ![]() Il est nécessaire de déterminer l’incertitude sur la mesure de la longueur d’onde pour vérifier la cohérence. Rq : on préfèrera utiliser la notation U(x) recommandée pour l’incertitude sur x (au lieu de Δx ) U(λ) = ![]() U(λ) = ![]() U(λ) = 1,4×10–12 m = 1,4 pm En conservant un seul chiffre significatif et en arrondissant par excès U(λ) = 2 pm. Finalement, expérimentalement, on obtient λ = (5 ± 2) pm et théoriquement λ = (5,6 ± 0,5) pm Ces valeurs sont cohérentes car les intervalles de confiance [ 3 pm ; 7 pm ] et [ 5,1 pm ; 6,1 pm] se chevauchent. 2.2. Passage à travers une seule fente de la plaque 2.2.1. On observe une tache centrale entourée de deux taches secondaires séparées par une zone d’extinction : le faisceau d’électrons a été diffracté par la fente (ce qui confirme la nature ondulatoire des électrons). 2.2.2. En utilisant le schéma de l’expérience, ![]() En utilisant l’approximation des petits angles : ![]() En utilisant le document 3, OM = 8,0 μm ![]() 2.2.3. La relation entre l’écart angulaire θ entre le centre d’une tache de diffraction et le milieu de la 1ère extinction est : ![]() ![]() = 2,2857×10–5 × 0,2×10–6 = 4,57×10–12 m = 5 pm avec un seul chiffre significatif. L’ordre de grandeur de cette longueur d’onde est le picomètre ce qui est en accord avec les questions précédentes. |
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![]() | ... | ![]() | «ufc-que Choisir» a publié en avril 2010 les résultats de plusieurs tests pour vérifier la pertinence de ce choix |
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![]() | ![]() | «froids» (température inférieure à 3000 K) : poussières interstellaires, planètes, astéroïdes, etc |